Poisson d'avril : elle fait croire à une prise d'otages, 30 gendarmes débarquent au bureau de poste
Des gendarmes ont été mobilisée mardi à Fouesnant (Finistère) pour une prise d'otages au bureau de poste. Mais elle s'est révélée être un poisson d'avril en avance.
Comme souvent, le poisson d'avril est tombé à l'eau, surtout la veille du 1er avril. Cherchant à faire une blague à ses collègues de bureau restés à Paris, une femme en vacances en Bretagne a fait croire qu'elle était victime d'une prise d'otages. Résultat : une trentaine de gendarmes ont été mobilisés pour ce canular, mardi 31 mars à Fouesnant (Finistère).
Les gendarmes ont été alertés, vers 10h30, par les employés d'une mairie de la région parisienne, qu'une prise d'otages était en cours dans ce bureau de Poste de la ville bretonne. Ils venaient de recevoir un SMS d'une de leurs collègues, en vacances à Fouesnant, leur assurant qu'elle se trouvait au bureau de poste de la commune au moment de cette attaque. "A partir de là s'enclenche un engrenage qu'à mon avis, l'émettrice du SMS n'avait pas calculé au départ", a rapporté le chef d'escadron de gendarmerie.
Le dossier a été transmis au parquet de Quimper
Au même moment, l'émettrice du SMS a renvoyé un message avouant qu'il s'agissait d'un "poisson d'avril", mais c'était déjà trop tard, car les gendarmes se rendaient sur place. "On ne peut pas savoir si ce sont les braqueurs qui nous annoncent que c'est un canular, il faut qu'on vérifie, ce qui prend du temps et énormément de moyens", a expliqué à l'AFP le chef d'escadron, rappelant que le Code pénal prévoit pour ce type de délit jusqu'à deux ans d'emprisonnement et 30 000 euros d'amende.
L'auteure du malheureux canular a été entendue par les gendarmes et le dossier sera transmis au parquet de Quimper, qui décidera ou non d'entamer des poursuites judiciaires à son encontre.
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