Radicalisation : sept policiers privés d'arme depuis l'attaque de la préfecture
Près d'un mois après l'attaque à la préfecture de police de Paris qui a coûté la vie à quatre fonctionnaires, le préfet de police s'est exprimé mercredi 30 octobre devant les députés. Il a indiqué que plusieurs policiers ont été privés de leur arme pour radicalisation depuis cette attaque.
Une vigilance renforcée a été mise en place pour repérer les fonctionnaires radicalisés. Changement d'apparence physique, propos ou comportements suspects… Ces signes font plus souvent l'objet d'un signalement. Mercredi 30 octobre, en commission d'enquête à l'Assemblée nationale, le préfet de police a dévoilé les premiers résultats : 48 signalements, dont 33 depuis le 3 octobre, la date de l'attaque. "Sur l'ensemble des signalements, il y en a douze qui ont amené à désarmer les agents, dont sept depuis le 3 octobre", a ainsi indiqué le préfet de police de Paris, Didier Lallement.
La piste terroriste s'éloigne
Il a aussi indiqué que la radicalisation de l'assaillant Mickaël Harpon n'avait pas été détectée. S'il s'était réjoui de l'attentat à "Charlie Hebdo", ses collègues n'avaient pas voulu en faire un signalement écrit. Depuis les perquisitions à son bureau et à son domicile, l'enquête progresse sur son profil. A-t-il agi sur ordre d'un réseau terroriste ? Selon les informations France 2, cette hypothèse s'éloigne. Aucun testament ou revendication n’aurait été retrouvé.
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