Attentat à la préfecture de Police : y a-t-il eu des failles ?
En octobre 2019, l'attentat de la préfecture de police de Paris faisait quatre morts. Selon les informations de France Télévisions, l'enquête a montré une succession de signaux de radicalisation.
Le 3 octobre 2019, Mickaël Harpon, informaticien à la direction du renseignement, assassinait quatre policiers à coup de couteau avant d'être abattu. Sa radicalisation avait inquiété ses collègues, mais pas sa hiérarchie. L'enquête révèle la dérive de cet agent administratif en poste dans un service anti-terroriste. Les familles veulent aujourd'hui comprendre. "C'est très choquant pour elles de penser que leur proche a pu être tué par leur collègue de travail, dans un lieu aussi sécurisé que celui-là. Il va falloir qu'on leur donne des éléments de compréhension", explique Guillaume Denoix de Saint-Marc, directeur général de l'association française des victimes du terrorisme.
Depuis 2017, 32 attentats ont été déjoués
"Il n'y a pas de risque zéro, on doit le dire aux Français. Par contre on peut mettre d'avantage de moyens, de renseignements, de contraintes, de suivi, pour prévenir ces risques", explique Gérald Darmanin sur le plateau de France 3. Depuis 2017, 32 attentats ont été déjoués. Au sujet de l'attentat de la préfecture de Paris, il ajoute : "Il y a une enquête. Elle donnera tout. Le ministère de l'Intérieur sera à la disposition de la justice pour dévoiler tous les documents qui seront demandés."
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