Paris : les familles des victimes de l'attaque à la préfecture de police endeuillées
La cour d'honneur de la préfecture de police de Paris a accueilli, mardi 8 octobre, les cercueils des quatre victimes de l'attaque perpétrée par Mickaël Harpon, leur collègue radicalisé. Le chef de l'État était sur place. Le récit de Benjamin Delombre, en duplex sur place.
Les fonctionnaires de la préfecture de police de Paris ont rendu hommage, mardi 8 octobre, à leurs quatre collègues décédés jeudi dernier dans l'attaque au couteau perpétrée par Mickaël Harpon. Jusqu'au bout, l'identité des familles des victimes a été protégée. "Aucune image n'a été diffusée. C'était un souhait très clairement exprimé par les familles pour protéger leur sécurité et préserver ce moment de recueillement. Ces familles sont aujourd'hui dans un état de sidération, d'abord parce qu'elles ont perdu un être cher, puis parce que l'attaque s'est déroulée au sein même de la préfecture de police, le lieu de travail au quotidien des victimes", explique le journaliste de France 3, Benjamin Delombre, en duplex sur place.
Stupéfaction
"Chez les policiers, personne n'aurait imaginé qu'un tel acte puisse se dérouler ici, et encore moins qu'il soit le fait de l'un des leurs. L'assaillant, Mickaël Harpon, avait quinze ans de maison. C'était un homme discret, plutôt bien noté par sa hiérarchie. Depuis 48 heures, ses collègues découvrent avec stupéfaction sa double vie. Aujourd'hui, c'était le temps du recueillement pour les policiers, mais viendra sans doute très vite le temps des questions, notamment sur la sécurisation de la préfecture de police", conclut-il.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.