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Tuerie à la préfecture de police : Castaner estime que le mariage de Mickaël Harpon aurait dû provoquer un nouveau contrôle

L'auteur travaillait au sein de la Direction des renseignements de la Préfecture de police depuis 2003 et disposait d'une habilitation défense.



Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner devant la Commission des lois de l'Assemblée nationale, le 8 octobre 2019. (PHILIPPE LOPEZ / AFP)

Y a-t-il eu des failles de surveillance ? Christophe Castaner a jugé mardi 8 octobre que le mariage en 2014 de Mickaël Harpon, l'auteur de la tuerie de la préfecture de police, aurait dû provoquer un nouveau contrôle dans le cadre de son habilitation secret défense. Ciblé par les critiques, le ministre a évoqué des "dysfonctionnements" dans la détection de la radicalisation de Mikaël Harpon.

"Quand on fait une habilitation (pour accéder au secret défense), on fait l'environnement, donc on fait la famille, donc on fait le conjoint. L'auteur s'est marié en 2014, et cela n'a pas déclenché de nouveau contrôle", a déclaré le ministre. L'auteur, qui travaillait au sein de la Direction des renseignements de la préfecture de police depuis 2003 et disposait d'une habilitation défense, a tué quatre fonctionnaires de police dans l'enceinte même de la préfecture.

"Une quarantaine" de policiers suivis

Interrogé sur la question de la radicalisation au sein des forces de l'ordre, il a évoqué "une quarantaine d'individus radicalisés au sein de la police, et suivis par une cellule spécifique au sein de la DGPN".

"Pour tous les cas où le risque de radicalisation a été caractérisé de façon suffisante, ces agents ont été écartés", a-t-il affirmé. "La moitié sont partis. Il reste 19 ou 20 cas qui sont suivis attentivement, sur lesquels les signaux sont des signaux faibles qui ne caractérisent aucune anomalie pénale mais font l'objet d'une attention particulière", a-t-il ajouté.

Son secrétaire d'Etat Laurent Nuñez a précisé que cette vingtaine de personnes "ne sont pas des individus radicalisés". "Ce sont des individus qui ont présenté un signe qui n'est pas caractéristique d'une radicalisation mais suscite une pression particulière", a-t-il souligné.

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