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Attaque de policiers à Viry-Châtillon : les trois hommes interpellés relâchés

Ils étaient soupçonnés d'avoir filmé l'attaque contre la voiture de police. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié
Temps de lecture : 2min
La voiture de police attaquée, le 8 octobre 2016 à Viry-Châtillon (Essonne). (THOMAS SAMSON / AFP)

Les trois jeunes hommes interpellés dans l'enquête sur l'attaque aux cocktails Molotov contre quatre policiers à Viry-Châtillon (Essonne) ont été relâchés jeudi 10 novembre, a appris l'AFP de sources policières. Agés de 16, 19 et 22 ans, ils étaient soupçonnés d'avoir filmé puis mis en ligne des vidéos de l'agression, au cours de laquelle deux policiers avaient été grièvement brûlés.

Ils avaient été arrêtés à l'aube mercredi dans la cité difficile de la Grande Borne, à cheval sur les communes de Viry-Châtillon et Grigny. Placés en garde à vue, ils devaient s'expliquer "sur les circonstances dans lesquelles, au moment des faits", ils "ont réalisé et diffusé sur internet des films vidéo", avait expliqué mercredi le parquet d'Évry (Essonne).

Aucun des agresseurs arrêté

Ces arrestations avaient été décidées par les deux juges d'instruction saisis dans l'enquête ouverte pour "tentatives de meurtre sur personnes dépositaires de l'autorité publique commises en bande organisée" et confiée à la Sûreté départementale de l'Essonne.

Aucun des auteurs directs de l'agression n'a jusqu'à présent été arrêté, en dépit des recherches ADN menées sur des objets retrouvés sur les lieux de l'attaque et de l'analyse de plusieurs bandes vidéos. Le 8 octobre, une quinzaine d'agresseurs ont incendié deux voitures de police, occupées par quatre agents, en mission de surveillance à proximité d'un feu rouge de la Grande Borne connu pour ses vols à la portière avec violences.

Deux d'entre eux ont été très grièvement brûlés. L'un, un adjoint de sécurité de 28 ans, est toujours soigné à l'hôpital Saint-Louis à Paris. Les deux autres policiers ont été plus légèrement touchés. Cette attaque a déclenché un vaste mouvement de grogne des policiers, que le gouvernement peine à apaiser, à moins de six mois de la présidentielle.

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