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BAC Nord de Marseille : pas de procès en appel pour les policiers relaxés

Le parquet général d'Aix-en-Provence, qui avait fait appel de ces relaxes, s'est désisté.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Des fonctionnaires de police réagissent devant le palais de justice de Marseille, le 22 avril 2021, après le verdict du procès de la BAC Nord. (CHRISTOPHE SIMON / AFP)

Les sept policiers de la Bac Nord de Marseille, relaxés en avril 2021, n'auront pas de deuxième procès. Le parquet général d'Aix-en-Provence, qui avait fait appel de ces relaxes, s'est désisté, a appris franceinfo vendredi 24 juin auprès du parquet général. Les relaxes sont donc définitives.

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Le 22 avril 2021, le tribunal correctionnel de Marseille avait prononcé la relaxe de sept policiers de la Brigade anti criminalité impliqués dans cette affaire. Ce vendredi, le parquet général confirme qu'"après avoir procédé à un nouvel examen des éléments à charge et à décharge pour chacun des prévenus et analysé la motivation de la décision attaquée, le parquet général a décidé de se désister des appels". Ainsi, la relaxe prononcée en première instance est définitive pour ces sept policiers.

Au printemps 2021, 18 policiers comparaissaient pour des vols de drogue ou d'argent. L'affaire de la Bac Nord avait éclaté en 2012. L'IGPN, l'inspection générale de la police nationale, était saisie concernant des pratiques douteuses de plusieurs policiers de la Bac Nord de Marseille. Il leur est reproché d'avoir conservé de l'argent, des cigarettes ou de la drogue saisis auprès de revendeurs lors d'interventions sur le terrain.

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A l'époque, le procureur de la République de Marseille Jacques Dallest avait parlé de "gangrène" qui pourrissait le service marseillais, rappelle France Bleu Provence. Après des enquêtes, des écoutes, des perquisitions, les enquêteurs avaient mis la main notamment sur de la drogue, des bijoux et de l'argent en espèce cachés dans les vestiaires et les faux plafonds de la BAC. Dix-huit policiers avaient alors été mis en examen.

En avril 2021, neuf ans après les faits, le procès a enfin lieu. Le tribunal correctionnel de Marseille prononce sept relaxes et onze condamnations à des peines de prison avec sursis. Ce jugement est aujourd'hui définitif.

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