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Covid-19 : un étudiant en architecture qui faisait passer des tests antigéniques interpellé à Paris

Le jeune homme, placé en garde à vue dimanche dernier, a expliqué aux enquêteurs qu'il ignorait qu'il fallait une qualification pour réaliser ces tests, selon France Inter. Il risque un an d'emprisonnement et 15 000 euros d'amende.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Un barnum de tests de dépistage au Covid-19 (Photo d'illustration).  (PHOTOPQR/LE PARISIEN/MAXPPP)

Un étudiant en architecture qui faisait des prélèvements dans un barnum dans le 15e arrondissement à Paris pour des tests antigéniques a été interpellé dimanche 12 septembre par la police, révèle France Inter, jeudi. Une enquête préliminaire est ouverte pour "exercice illégal de la profession de technicien de laboratoire médical". Le suspect risque un an d'emprisonnement et 15 000 euros d'amende. Ces tests ne peuvent être réalisés que par des personnels ou des étudiants dans le domaine de la santé, sauf si on a suivi une formation délivrée par un organisme habilité.

Le jeune homme né en 1996 a été dénoncé par un médecin du quartier de la porte de Versailles qui a donné l'alerte. Ce médecin, qui propose également des tests antigéniques, s'est dit intrigué par ce concurrent, installé juste à côté. Le praticien a raconté avoir découvert ses coordonnées professionnelles affichées sur le barnum, comme la personne à contacter en cas de problème, ainsi que celles d'une pharmacie du secteur.

Une cinquantaine de tests réalisés 

L'étudiant a été interpellé et placé un temps en garde à vue. Le futur architecte et éphémère laborantin a expliqué aux enquêteurs ignorer qu'il fallait une qualification pour réaliser ces tests. Il a indiqué qu'il avait été embauché pour une société mandatée par une pharmacie du quartier pour installer le barnum.

En garde à vue, il dit avoir entendu parler d'une possibilité de toucher jusqu'à 4 000 euros par mois. Une fois embauché, il a été formé rapidement par une jeune femme qui lui a montré comment réaliser ces prélèvements nasaux.

Le jeune homme estime avoir procédé à une cinquantaine de tests environ. Autant de prélèvements dont il est difficile de dire s'ils sont fiables ou non.

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