Manifestations contre l’extrême droite : "Il risque d’y avoir beaucoup de black blocs", explique le porte-parole d’un syndicat policier
Réda Belhaj, porte-parole du syndicat Unité SGP Île-de-France, dit partager les inquiétudes de ses collègues quant aux potentielles violences qui pourraient éclater lors des manifestations des 15 et 16 juin. "On sait qu’il va y avoir des black blocs, des militants antifas, des militants radicalisés qui veulent en découdre avec les forces de l’ordre", explique-t-il.
Des parcours de reconnaissance
Les policiers mobilisés ont effectué dès la veille au soir des "parcours de reconnaissance", notamment pour trouver des "armes par destination". Selon Réda Belhaj, les forces de l’ordre, qui sont aussi intervenues toute la semaine, sont "fatiguées". "On va avoir des restrictions le 30 juin et le 7 juillet. On n’est pas à l’abri d’une manifestation de colère d’un côté ou de l’autre", poursuit-il. Selon lui, la problématique est d’arriver à localiser les individus violents "sans remettre en cause l’intégrité physique des manifestants."
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