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Paris : près de 1 500 pickpockets arrêtés depuis le début de l’année dans le métro

Selon France Bleu Paris, mille agents de la brigade des réseaux ferrés sillonnent les lignes de métros de Paris quotidiennement.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Image illustration d'une arrestation dans le métro parisien (ALAIN JOCARD / AFP)

Depuis le début de l’année, 1 500 pickpockets ont été arrêtés après avoir commis un délit dans le métro parisien, indique France Bleu Paris lundi 13 août. L’an dernier, 2 130 arrestations ont eu lieu dans les transports de la capitale, soit pour des vols ou pour des agressions. Pour assurer la sécurité des usagers dans les transports en région parisienne, ils sont un millier au sein de la brigade des réseaux ferrés.

Jusqu’à la fermeture du métro, des policiers en civil observent les comportements suspects. Ils voyagent ensemble, dans la même rame, mais communiquent par téléphone pour ne pas se faire repérer. En cas de soupçon, ils prennent le suspect en filature. Dès qu’il y a passage à l’acte, ils interviennent.

Les pickpockets profitent de la période estivale, avec l’afflux de touristes, pour plonger leur main dans les sacs ou les poches des voyageurs.

Des conseils pour éviter les vols

Selon le commissaire Thierry Hué-Lacointe, de la brigade des réseaux ferrés, pour se prémunir des vols, il faut "garder son sac devant soi, même les sacs à dos, garder son téléphone à la main, surtout quand il est raccordé à des écouteurs, car on tire sur les écouteurs, le téléphone suit et le voleur part avec."

Outre les policiers sur le terrain, d’autres fonctionnaires, installés dans les sous-sols de la direction de la RATP, près de Bercy, scrutent les écrans de vidéo-surveillance. Tous les signalements passent par un centre d’appel, situé également dans ces locaux. En cas d’infraction, les policiers peuvent ainsi suivre la trajectoire du voleur, jusqu’à son interpellation.

"Il faut savoir que quasiment tout ce qui se passe dans le métro est vu et enregistré et que la probabilité, pour un malfaiteur, de se faire prendre, est beaucoup plus importante que dans la rue, où les caméras sont moins nombreuses", explique le commissaire Hué-Lacointe à France Bleu Paris.

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