Val-d'Oise : deux policiers grièvement blessés après avoir été fauchés par une voiture volée

Deux policiers ont été fauchés à Osny (Val-d'Oise) par une voiture après une course-poursuite dans la nuit de lundi à mardi, a appris franceinfo de source policière mardi 18 septembre. Les deux fonctionnaires ont été grièvement blessés, mais leur pronostic vital n'est pas engagé. Les quatre occupants de la voiture, tous mineurs, ont été interpellés et placés en garde à vue.  

Les policiers victimes d'un choc violent 

Vers minuit, les policiers ont repéré une voiture volée qu'ils ont tenté de contrôler boulevard de l'Oise, à Cergy. L'automobiliste a refusé d'obtempérer et a pris la fuite. Les fonctionnaires de police ont alors pris en chasse cette voiture et décidé de mettre en place un barrage route d'Ableiges, à Osny. C'est à cet endroit que le véhicule, en tentant de franchir le barrage, a fauché deux policiers, une femme âgée de 30 ans et un homme de 37 ans. Ils ont été "projetés sur le trottoir d'en face", l'un d'entre eux percutant même "violemment le mur d'une habitation", a précisé une source policière à franceinfo. Les deux fonctionnaires de police souffrent de nombreux traumatismes, notamment à la tête. Ils ont été transportés à l'hôpital.

Trois des suspects connus de la police ou de la justice

Ces jeunes gens, trois garçons et une fille, sont âgés de 16 à 17 ans. Deux des garçons de 16 ans étaient déjà très défavorablement connus de la justice pour des vols et des vols en réunion. L'un d'entre eux avait été interpellé la semaine dernière au volant d'une voiture volée et devait être placé en centre éducatif fermé. Le deuxième avait quant à lui été interpellé lundi et remis en liberté, pour une extorsion en réunion avec arme qui fait l'objet d'une enquête préliminaire.

Le troisième jeune homme, âgé de 17 ans, a priori au volant du véhicule, était connu lui aussi de la justice, pour des dégradations et des affaires de stupéfiants. La jeune fille de 17 ans, présente dans la voiture, n'était connue ni de la police ni de la justice. Une enquête a été ouverte et confiée à la sûreté départementale du Val-d'Oise.