Cet article date de plus de neuf ans.

Vidéo "Complément d'enquête" : Le service de protection des personnalités au bord du burn-out

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 1min
Complement d'enquête. Protection rapprochée : les héros fatigués
Article rédigé par Valerie Kowal
France Télévisions

Ils sont 600 chargés de la protection des personnalités menacées. Tous ont été traumatisés par la mort de leur confrère, qui protégeait le dessinateur Charb lors de l'attentat contre "Charlie Hebdo". Depuis les attaques terroristes de janvier, ils doivent veiller à la sécurité de nouvelles personnalités. Quelque 180 policiers passent les tests pour intégrer cette unité d'élite de la police. Extrait.

"On choisit les meilleurs parmi les meilleurs." Le ton est donné lors des tests de sélection destinés à recruter 70 nouveaux agents au Service de la protection (SDLP) de la police nationale. Pour Complément d'enquête, Olivier Sibille a pu suivre ces tests. Ils sont 180 candidats, tous déjà policiers depuis trois ans. Seul 1 sur 3 sera retenu.

Un des tests est une séance d'entraînement de boxe. Il n'y aura pas de pitié pour les perdants, car chaque jour, sur le terrain, chacun devra être prêt à risquer sa vie pour protéger une personnalité. "On voit le mec qui est guerrier, qui va à la bagarre et cherche à se dépasser", explique un recruteur.

Mais ces policiers d'élite ont le blues. Déjà débordés, ils sont surchargés de travail depuis les attentats de janvier à Paris. Ils sont 600 et doivent désormais assurer la sécurité, en plus des 140 personnalités déjà protégées, d'une vingtaine de nouvelles personnes, dont Éric Zemmour, Michel Houellebecq ou encore Philippe Val. 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.