Manifestations : Christophe Castaner face à la colère des policiers
Les syndicats policiers qui souhaitaient obtenir des correctifs importants après la prise de parole de Christophe Castaner ont été reçus place Beauvau (Paris). Le ministre envisagerait de revenir sur plusieurs points de sa déclaration. Toute la journée, vendredi 12 juin, les policiers ont manifesté partout en France.
Elles sont devenues l'étendard de leur colère : des menottes accrochées par dizaines par des policiers au portail de la préfecture de Rennes (Ille-et-Vilaine) ou encore jetées à terre en signe de protestation. Tous reprochent au ministre de l'Intérieur de les avoir pointés du doigt et ne veulent pas entendre parler d'un système raciste au sein de leur profession.
Le ministre va-t-il revenir sur certaines déclarations ?
Des centaines de policiers étaient rassemblés vendredi 12 juin à Marseille (Bouches-du-Rhône), Bordeaux (Gironde) ou Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), où des agents sont venus manifester en tenue. Le malaise s'est cristallisé sur la suppression de la technique d'intervention dite de la clé d'étranglement. Après avoir défilé jusqu'à la place Beauvau (Paris), les syndicats des commissaires et des officiers de police ont été reçus par le ministre. Christophe Castaner aurait tenté d'éteindre "l'incendie", selon les syndicats.
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