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Manifestations "contre les violences policières et le racisme systémique" : entre 24 000 et 31 000 participants attendus samedi, selon le renseignement territorial

Plus d'une centaine de rassemblements sont prévus samedi, à Paris et dans d'autres grandes villes, selon un document du renseignement territorial consulté par franceinfo.
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Une affiche pour la marche pour la justice sociale, contre le racisme et les violences policières, photographiée le 19 septembre 2023 à Paris. (AMAURY CORNU / HANS LUCAS / AFP)

Une forte mobilisation en vue. Entre 24 000 et 31 000 participants sont attendus, samedi 23 septembre, aux marches organisées "contre le racisme systémique et les violences policières, pour les libertés publiques, syndicales et la justice sociale", selon un document du renseignement territorial consulté par franceinfo. Ce chiffre, plutôt élevé pour ce type de manifestation, a été revu à la hausse vendredi en fin de journée.

Cet appel, lancé après la mort de Nahel, 17 ans, tué par un policier le 27 juin, émane de partis politiques, comme La France insoumise (LFI) et Europe Ecologie-Les Verts (EELV), mais également d'une centaine d'associations, de syndicats comme la CGT, de divers collectifs ou de mouvements comme Extinction Rebellion. Au contraire, le PCF n'appelle pas à y participer et le Parti socialiste a annoncé qu'il ne serait pas présent.

Des "risques de troubles à l'ordre public" dans 18 villes

Environ 117 déclinaisons locales de cette manifestation ont été recensées, selon le renseignement territorial, qui identifie "des risques de troubles à l'ordre public" dans 17 villes, dont Angers (Maine-et-Loire), Caen (Calvados), Toulouse (Haute-Garonne), Grenoble (Isère), Bordeaux (Gironde), Saint-Étienne (Loire), Le Puy-en-Velay (Haute-Loire), Vandœuvre-lès-Nancy (Meurthe-et-Moselle) et Pau (Pyrénées-Atlantiques), mais aussi Marseille, Rennes (Ille-et-Vilaine) et Lille (Nord). Des "troubles à l'ordre public" sont "également prévus à Nice, où un rassemblement antidrogue à proximité de la marche unitaire est organisé par l'ultradroite", précise la note du renseignement territorial, qui envisage "un risque d'affrontement" avec l'utragauche.

"Il y aura des rassemblements dans les grands centres et des risques de troubles à l'ordre public dans les villes où les courants liés à l'ultragauche ont l'habitude de commettre des exactions", résume à franceinfo le renseignement territorial.

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