Violences et discrimination policières : la réponse ferme de l’État
Alors que des milliers de personnes ont manifesté ces derniers jours en France pour dénoncer les violences de la police, l’exécutif a dévoilé le 8 juin sa réponse, avec des annonces importantes.
Une série d’annonces face à la colère des manifestants. En réponse aux accusations de racisme dans les rangs de la police, Christophe Castaner promet une tolérance zéro, avec une suspension systématique de tout fonctionnaire quand les soupçons sont étayés par des témoignages ou vidéos. "Ces dernières semaines, trop ont failli dans leur devoir républicain. Des propos racistes ont été proférés, des discriminations révélées. C’est inacceptable", assure le ministre de l’Intérieur.
Deux méthodes controversées
Autre annonce : la révision de deux techniques d’interpellation controversées. D’abord, le maintien au sol ou placage ventral. Il reste autorisé, mais désormais interdit d’appuyer sur le coup de la personne. Un geste mis en cause à de nombreuses reprises, notamment dans le cas de Cédric Chouviat, un livreur mort pendant un contrôle policier. Il annonce par ailleurs que "la méthode de la prise par le coup, dite de l’étranglement, ne sera plus enseignée".
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