Policiers agressés dans l'Essonne : la grande colère
Ce n'était pas un dérapage, mais bien une tentative d'assassinat. L'agression de quatre policiers dans l'Essonne relance le débat sur une zone de non-droit. Manuel Valls et Bernard Cazeneuve se sont rendus sur place.
Ce policier vient tout juste de sortir de l'hôpital. Les mains brûlées et encore bandées cet agent de police a sorti son collègue de la fournaise. Il a tenu à rencontrer le Premier ministre en visite dans son commissariat de l'Essonne après l'agression que lui et ses collègues ont subi à Viry-Châtillon. Pour Manuel Valls, cette attaque contre les policiers est bien une tentative d'assassinat : "Ces individus, ces criminels, ces barbares ont voulu tuer ces policiers en incendiant leurs voitures, il y avait vraiment l'intention de tuer".
Tentative d'assassinat
Le premier ministre s'est ensuite rendu sur les lieux de l'attaque. Une façon de montrer qu'il n'existe pas de zone de non-droit. Une façon également de faire oublier une phrase prononcée par le ministre de l'Intérieur : "Une bande de sauvageons"
Sauvageon plutôt que meurtrier. Ce terme a déclenché une polémique avec une partie de l'opposition.
Ce lundi 10 octobre, un adjoint de la sécurité de 28 ans est toujours plongé dans le coma. Le dernier à avoir pu s'extirper de la voiture enflammée.
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