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Première visite du contrôleur des prisons

Le nouveau contrôleur des prisons a pris ses fonctions et constitué une équipe 21 personnes. Il a discrètement effectué sa première visite le 8 juillet dernier à Choisy-le-Roi (Val-de-Marne), dans un local de rétention administrative. Il y a déjà noté des conditions de détention peu conformes.
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C'est un long chemin que Jean-Marie Delarue a entamé. Le premier contrôleur des prisons, nommé en juin à la tête d'une nouvelle autorité indépendante, s'est fixé l'objectif de visiter 150 lieux de détention par an, durant les six années de son mandat.
_ Il a discrètement commencé cet été, par un local de rétention de la région parisienne. Et cette première visite lui a déjà montré des conditions de détention peu satisfaisantes.

C'est donc enfin le véritable départ pour Jean-Marie Delarue et son équipe de 21 contrôleurs subalternes. Elle se compose de policiers, d'avocats, de magistrats, de médecins, de militants associatifs et d'un ancien pasteur.
La loi du 30 octobre 2007 leur donne le pouvoir de se rendre dans toutes les prisons, locaux de garde à vue, dépôts des tribunaux, centres de rétention, zones d'attente des aéroports, cellules de retenue des douanes et hôpitaux psychiatriques. Soit 5.788 lieux d'enfermement en France.
Tous doivent leur ouvrir leurs portes, sauf exception justifiée par des motifs “graves et impérieux”, comme des “troubles sérieux dans le lieu visité”.

Grégoire Lecalot, avec agences

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