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Premiers raids aériens contre l'EI en Syrie, sans la France

Le Pentagone a annoncé ce mardi matin que l'armée américaine et des nations "partenaires" bombardaient depuis lundi soir pour la première fois des positions de l'Etat islamique en Syrie. La France ne participe pas à ces opérations.
Article rédigé par franceinfo
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  (Le porte-parole du Pentagone, le contre-amiral  John Kirby © MAXPPP)

  "Je peux confirmer que l'armée américaine et des forces de nations partenaires mènent une action militaire contre les terroristes de l'EIIL en Syrie au moyen d'avions de chasse, de bombardiers et de missiles Tomahawk", a indiqué le porte-parole du Pentagone, le contre-amiral John Kirby, dans un communiqué.

 Selon un membre de l'administration américaine cité par l'agence Reuters, ces "nations partenaires" sont l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, la Jordanie et Bahreïn. Le Qatar y aurait également contribué en apportant un soutien dont la nature n'est pas précisée. La Jordanie a confirmé mardi matin sa participation aux frappes. 

Il s’agit de la première intervention étrangère en Syrie depuis le début de la guerre civile en mars 2011. Des djihadistes de l’EI occupent dans le pays depuis 2013, des régions situées dans le nord, frontalières de l’Irak et de la Turquie.

 Le 10 septembre dernier, Barack Obama avait annoncé qu'il se réservait le droit de frapper l'Etat islamique y compris dans son sanctuaire syrien.

"Les opérations de la nuit dernière constituent un réel succès diplomatique" (Frédéric Carbonne, à Washington pour France Info)

La France qui a participé aux frappes en Irak a exclu de faire la même chose en Syrie.  "Jusqu'à maintenant le président français a indiqué que nous n'avions pas l'intention de faire la même chose (en Syrie) mais que nous allions aider l'opposition modérée " a confirmé ce lundi Laurent Fabius.

  (La première action militaire américaine en Syrie © Idé)
 

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