Irak : premières frappes aériennes françaises contre l'Etat islamique
C'est un communiqué de l'Elysée qui a officiellement annoncé que l'aviation française avait commencé à frapper des objectifs en Irak, comme le président de la République l'avait annoncé jeudi lors de sa conférence de presse. Les Rafale ont donc bombardé ce matin à 9h40 un dépôt logistique de l'Etat islamique, également appelé Daech, dans le nord-est du pays. Selon le texte, cet objectif a été complètement détruit. D'autres opérations vont suivre et le Parlement sera informé la semaine prochaine des conditions d'engagement des forces françaises "aux côtés des forces armées irakiennes et des Peshmerga pour affaiblir Daech et restaurer la souveraineté irakienne ."
Hollande prend la parole
A la mi-journée, le président de la République a pris la parole pour préciser et justifier cette nouvelle intervention militaire, alors que la France est déjà engagée sur plusieurs fronts. Il confirme l'absence de troupes françaises au sol. Seuls des avions vont intervenir. Un débat sans vote sera organisé la semaine prochaine au Parlement, précise-t-il. Et lui-même se rendra mardi prochain à l'assemblée générale des Nations Unies, à l'occasion de discussions sur la lutte contre les filières de recrutement de combattants pour le djihad en Irak ou en Syrie.
A ECOUTER > L'INTERVENTION COMPLETE DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE SUR L'IRAK :
Les militaires français étaient prêts depuis quelques jours à intervenir. Les premiers vols de reconnaissance ont commencé le 15 septembre, comme l'avait annoncé le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian depuis la base d'al-Dhafra, aux Emirats arabes unis, là où sont positionnés les Rafale qui interviennent en Irak.
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