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Procès Viguier-12ème jour : le commissaire Saby charge encore l'accusé

C'est lui, Robert Saby, qui avait mené l'enquête sur la disparition de Suzanne Viguier le 27 février 2000. Un homme décrié par la défense de Jacques Viguier, pour ses méthodes et ses conclusions. Pourtant, le commissaire, entendu cet après-midi par la cour d'Assises du Tarn à Albi, s'est dit à nouveau intimement convaincu de la culpabilité de l'accusé. "{Les pistes, dès le départ, nous ont guidés vers lui}", dit-il.
Article rédigé par franceinfo
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Le commissaire Saby a raconté, au douzième jour de ce procès pour meurtre, le manque de collaboration de Jacques Viguier, dans l'enquête sur la disparition de sa femme, "son manque d'empressement", "son trouble" quand les enquêteurs s'aperçoivent de la disparition du clic-clac du couple. "Il ne propose pas la moindre piste, ne demande aucune investigation comme l'aurait fait n'importe quelle victime à la disparition de son épouse".

Le directeur adjoint de la division criminelle du SRPJ de Toulouse à l'époque des faits n'en démord pas. Encore aujourd'hui, il reste convaincu que c'est bien Jacques Viguier, ce professeur de droit, qui a tué sa femme, à la suite d'une altercation. Un homicide involontaire : pour la défense de Viguier, la thèse ne tient pas la route.
_ Et la piste Olivier Durandet, l'amant ? interroge un avocat. Réponse du commissaire : "tout ce qu'il nous dit est exact, il sert plutôt de boosteur à l'enquête".

Jacques Viguier, resté silencieux jusqu'alors, demande la parole et dénonce les pressions qu'il estime avoir subies pendant sa garde à vue. Le commissaire le concède : il a essayé d'obtenir des aveux, pendant cette garde-à-vue qui a duré 40 heures. "Méthodologie" dénoncée par la défense, qui lui reproche d'en avoir fait une affaire personnelle. Robert Saby reconnaît qu'il a pu choquer l'accusé, mais ajoute : "la garde-à-vue, c'est pas le Club Med" !

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