: Vidéo Producteur passé à tabac par des policiers : des images révèlent les coups portés à la victime dans la rue
Filmée par un riverain, la scène se déroule après la première séquence violente dans le studio de musique. Au sol, la victime reçoit plusieurs coups de poing.
Le producteur de musique Michel Zecler, passé à tabac par des policiers dans un studio parisien, a également été roué de coups dans la rue, selon une nouvelle vidéo diffusée vendredi 27 novembre par le média Loopsider, déjà auteur des premières révélations.
C’est une nouvelle pièce que nous apportons au dossier de l’agression de Michel Zecler.
— Loopsider (@Loopsidernews) November 27, 2020
Cette vidéo d’un voisin montre sous un autre angle l’agression et sa violence inouïe.
« Ils auraient pu le tuer. » pic.twitter.com/G60NtRNnC9
Cette nouvelle vidéo a été filmée par un voisin situé en hauteur. La scène se déroule dans la rue, après la première séquence violente dans le studio de musique. Un groupe de policiers intime l'ordre de sortir du studio à Michel Zecler, en le tutoyant. Après le lancement d'une grenade lacrymogène dans le studio, les policiers le sortent sans ménagement et l'amènent au sol.
Plusieurs coups au visage, selon le témoin
Le producteur, que l'on entend hurler, est frappé à plusieurs reprises par au moins un policier en civil, entouré d'une demi-douzaine de policiers. "Il est à genoux et [le policier] lui met à peu près sept coups de poing sur le visage, témoigne le voisin dans la vidéo. Après [le policier] s'est relevé, il a tellement tapé fort qu'il avait mal à la main. Mais [ce policier] a dû comprendre à un moment donné qu'il avait fait trop de c… parce qu'il s'est mis lui-même sa capuche sur la tête."
D'autres personnes sont violemment extraites du studio de musique par des policiers. "Monsieur, je n'ai rien fait, je vous jure que je n'ai rien fait", "vous m'avez frappé, je n'ai rien fait du tout", entend-on.
Quatre policiers ont été placés en garde à vue vendredi après-midi dans les locaux de l'Inspection générale de la police nationale. Trois d'entre eux, au cœur de la scène intérieure qui a fait scandale, sont notamment entendus pour "violences volontaires, en réunion, avec arme et à caractère raciste" et "faux en écriture publique", selon le parquet de Paris. "On m'a dit 'sale nègre' plusieurs fois et en me donnant des coups de poing", a dénoncé la victime, qui a déposé plainte.
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