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Profanations au cimetière de Castres : le suspect hospitalisé d'office

Après la dégradation de plus de 200 tombes chrétiennes à Castres dans la journée de mercredi, un suspect, d'abord placé en garde à vue jeudi, a été hospitalisé d'office dans l'après-midi.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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  (Illustration cimetière © Maxppp)

Au lendemain de la profanation de plus de 200 tombes dans le cimetière Saint-Roch de Castres, un suspect, d'abord placé en garde à vue, a été hospitalisé d'office. "La garde à vue a été levée, le suspect, âgé de 21 ans, étant dans un état délirant inaccessible à la communication, et il a été hospitalisé d'office ", a indiqué la vice-procureure Charlotte Beluet.

Le ministre de l'Intérieur, en déplacement dans le Tarn, avait indiqué en début d'après-midi qu'une personne était en garde à vue. "Je veux dire la détermination des forces de police et de justice à procéder à l'identification des auteurs de ces actes inqualifiables, une personne est actuellement en garde à vue ", indiquait Bernard Cazeneuve. "L'enquête est en cours, des policiers sont dans le cimetière, récupèrent des traces papillaires peut-être même de l'ADN, l'enquête a été engagée très rapidement, avec la volonté que ces actes soient élucidés le plus rapidement possible ", ajoute-t-il.

Bernard Cazeneuve annonce une garde à vue en cours, dans l'enquête sur les profanations au cimetière St-Roch de Castres
Dès mercredi, le chef de l'Etat François Hollande avait condamné ces actes "avec la plus grande fermeté ". Ce jeudi matin le Premier ministre Manuel Valls a également réagi sur Twitter : 

Après un nouveau décompte effectué tard dans la soirée mercredi, "215 tombes ont été dégradées ", a confirmé la procureure adjointe de Castres, Charlotte Beluet, corroborant les chiffres avancés dès mercredi par le maire de la ville. Des sources proches de l'enquête avaient un moment évalué le nombre des dégradations à moins d'une centaine. La magistrate a précisé jeudi matin que la police judiciaire de Toulouse venait d'être saisie de l'enquête, aucun motif précis n'a été établi. Les familles n'ont pour l'instant pas accès au cimetière, pour laisser place à l'enquête.

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