Enseignante tuée à Saint-Jean-de-Luz : les faits s’éclaircissent
Au même moment, partout en France, une minute de silence a été respectée en hommage à Agnès Lassalle, 53 ans, tuée mercredi 22 février par l’un de ses élèves. Devant le lycée Saint-Thomas d’Acquin de Saint-Jean-de-Luz (Pyrénées-Atlantiques), quelques fleurs sont déposées en mémoire de l’enseignante assassinée. “Il était, pour moi, normal”, témoigne une lycéenne qui a discuté avec le mis en cause deux heures avant son passage à l’acte. À 9h45, en cours d’espagnol, l’élève s’est levé avec un rouleau de sopalin à la main, avant de se diriger vers Agnès Lassalle et de sortir un couteau. “Il lui a porté un coup en levant la main droite”, précise Jérôme Bourrier, procureur de la République de Bayonne.
“J’ai ruiné ma vie, tout est fini”
Le jeune homme passe ensuite dans une salle de cours voisine. Deux professeurs lui demandent alors de poser son couteau au sol, ce qu’il consent à faire. “J’ai ruiné ma vie, tout est fini”, aurait-il alors déclaré. Au commissariat, le jeune homme a commencé à donner des explications sur son geste. Il dit avoir développé une forme d’animosité avec cette professeure car ses résultats étaient moins bons que dans les autres matières. L’audition est toujours en cours devant les enquêteurs.
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