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Enseignante tuée à Saint-Jean-de-Luz : sous le choc, des proches et collègues d'Agnès Lassalle se souviennent d'une "personne magnifique"

Après le meurtre par arme blanche survenu dans le lycée Saint-Thomas-d'Aquin mercredi, l'entourage de la professeure tuée en plein cours s'est confié à la presse.
Article rédigé par franceinfo
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Agnès Lassalle, 53 ans, était professeure d'espagnol au lycée Saint-Thomas-d'Aquin de Saint-Jean-de-Luz (Pyrénées-Atlantiques). (FRANCE 2)

Une minute de silence pour une enseignante "rayonnante". Ce jeudi 23 février, à 15 heures, tous les établissements scolaires du pays rendent hommage à Agnès Lassalle, la professeure d'espagnol tuée en plein cours mercredi à Saint-Jean-de-Luz (Pyrénées-Atlantiques). 

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Après sa rencontre avec des élèves du lycée Saint-Thomas-d'Aquin, Philippe Delorme, secrétaire général de l'Enseignement catholique, a décrit sur franceinfo un établissement en état de "sidération" face à ce "drame absolu". Dans les médias locaux et nationaux, des lycéens, collègues et proches d'Agnès Lassalle, dont son compagnon, ont dressé le portrait d'une enseignante investie et appréciée de tous.

La professeure de 53 ans "dépensait toute son énergie pour ses élèves"

Agrégée en espagnol, Agnès Lassalle travaillait dans ce lycée privé de Saint-Jean-de-Luz depuis 1997. Elle y passait de longues journées, prenant très à cœur ses cours ainsi que les projets scolaires et les voyages organisés autour de sa matière, raconte un membre du personnel de l'établissement au journal Ouest-France. L'enseignante de 53 ans "finissait très tard le soir et commençait tôt le matin", selon ce même employé. "Elle n'avait pas de vie en dehors du lycée. Elle dépensait toute son énergie pour ses élèves", ajoute-t-il encore.

Agnès Lassalle, 53 ans, était professeure d'espagnol au lycée Saint-Thomas-d'Aquin de Saint-Jean-de-Luz (Pyrénées-Atlantiques). (FRANCE 2)

"Elle rayonnait dans son travail. C'était une excellente professeure, qui mérite toute notre admiration", a de son côté réagi la rectrice de Bordeaux, Anne Bisagni-Faure, citée par Midi Libre. "C'est extrêmement dur pour tous les enseignants et notamment pour tous ceux qui l'ont connue, collègues et anciens collègues", explique sur France Bleu Pays Basque Mathieu Lazcano, ancien élève de Saint-Thomas-d'Aquin, devenu professeur et syndicaliste CFDT. 

Parmi les quelques élèves d'Agnès Lassalle qui se sont exprimés auprès de la presse, deux lycéennes ont décrit au site Actu.fr une professeure "très appréciée" au sein de ses différentes classes. "Nous avons très mal dormi cette nuit", ont-elles confié jeudi matin, alors qu'elles déposaient des roses blanches devant l'établissement.

Son compagnon rend hommage à "une personne merveilleuse"

En couple et sans enfants, la professeure laisse derrière elle un compagnon sous le choc. Au micro de BFMTV, quelques heures après le drame, ce dernier a évoqué "une personne merveilleuse, comme on en fait peu". "C'était une personne extraordinaire, respectueuse, qui s'en est allée sur son lieu de travail, ça n'aurait jamais dû arriver", a-t-il déploré. 

Dans un entretien accordé à France Inter, jeudi matin, il s'est livré plus en détail sur les engagements et les passions d'Agnès Lassalle, qui était une grande amatrice de danse, comme le flamenco, mais aussi le "rock'n roll, [le] swing, [la] salsa". Le couple s'était d'ailleurs rencontré sur une piste de danse, et s'apprêtait à fêter ses quatorze ans de vie commune. 

Sur son temps libre, la professeure d'espagnol, "très à l'écoute, très gentille, bienveillante", se livrait aussi à la peinture. "J'aurais aimé qu'elle profite un peu plus de sa vie", a en outre confié son partenaire, décrivant une enseignante absorbée par son travail, qui "adorait ses élèves, aimait son boulot", et qui a rempli "sa mission jusqu'au bout".

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