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Quatre personnes en garde à vue après les violences à Saint-Aignan

Quatre personnes ont été placées en garde à vue aujourd'hui à Blois. Elles sont suspectées d'avoir participé aux violences qui ont suivi la mort de Luigi, le gitan tué par un gendarme dans la nuit de vendredi à samedi. Le parquet de Blois a par ailleurs annoncé l'ouverture de deux informations judiciaires pour connaître les circonstances de la mort du jeune homme.
Article rédigé par franceinfo
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L'un est soupçonné d'avoir proféré des menaces de mort contre les gendarmes. Les trois autres d'avoir commis des dégradations dimanche dernier, lorsqu'une quarantaine de gens du voyage avaient voulu s'en prendre à la gendarmerie de Saint-Aignan, dans le Loir-et-Cher.

Les quatre hommes sont actuellement entendus par les enquêteurs à Blois. Et ils ne seront sans doute pas les seuls : les gendarmes indiquent avoir commencé à identifier et localiser les responsables présumés des violences. D'autres interpellations sont donc prévues.

"La conclusion doit se garder d'être hâtive"

Parallèlement, le parquet de Blois indique avoir ouvert deux informations judiciaires sur la mort de Luigi, qui a déclenché cette vague de représailles. La première information judiciaire, pour "violence ayant entraîné la mort sans intention de la donner", vise à comprendre dans quelles circonstances le gendarme a tué par balle le jeune homme, dans la nuit de vendredi à samedi. "Des investigations approfondies et des expertises précises sont nécessaires
avant d'arriver à une conclusion - qui doit se garder d'être hâtive", a indiqué la procureure Dominique Puechmaille.

La seconde information judiciaire recouvre le périple du jeune gitan avant
sa mort, "le vol en réunion" à l'origine de la mobilisation des gendarmes, son
"refus d'obtempérer" et surtout la "tentative d'homicide volontaire sur trois
gendarmes" lors de sa fuite. "Le véhicule a délibérément foncé sur les gendarmes qui ont dû s'écarter
pour le laisser passer" a expliqué la magistrate.

Suite à ces incidents, Nicolas Sarkozy a annoncé l'organisation d'une réunion prochaine sur "les problèmes que posent
les comportements de certains parmi les gens du voyage et les Roms". Plusieurs associations ont accusé le chef de l'Etat de "stigmatiser" la communauté du voyage. (LIRE NOTRE ARTICLE)

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