Restes humains retrouvés dans une canalisation : le suspect mis en examen et placé en détention provisoire
Le suspect dans l'affaire des restes humains découverts dans une canalisation à Saint-Priest (Rhône) a été mis en examen pour "homicide volontaire" et placé en détention provisoire ce vendredi, annonce ce samedi 21 janvier à franceinfo le parquet de Lyon.
>> Restes humains retrouvés dans une canalisation : la victime est un mineur de 17 ans
Placé en garde à vue ce mercredi après la découverte de restes humains dans une canalisation de l'immeuble de ses parents par un ouvrier, ce suspect âgé de 28 ans, souffrant de schizophrénie, était présenté ce vendredi en fin de journée à un juge d'instruction. Lors de son audition, selon le parquet, il avait "contesté les faits reprochés tout en tenant des propos de plus en plus incohérents".
La victime, selon les informations de franceinfo, est un jeune de 17 ans dont les parents avaient signalé la disparition dimanche dernier. Le même jour, les voisins de l'immeuble où ont été retrouvés les restes humains, ont entendu des bruits de travaux et d'autres bruits provenant des canalisations. Une tronçonneuse électrique ensanglantée a depuis été retrouvée dans une poubelle à côté de l'immeuble.
Des perquisitions au domicile des parents du suspect
Les voisins avaient également remarqué une odeur pestilentielle se dégager des canalisations dès lundi, des canalisations bouchées ensuite mardi au niveau de l'appartement des parents du suspect, ce qui a conduit à l'intervention de l'agent de maintenance qui a fait la macabre découverte.
La victime a ensuite d'abord été identifiée grâce aux vêtements retrouvés dans la canalisation, parce qu'ils semblaient correspondre à son signalement. Son identité a ensuite été confirmée par l'ADN prélevée sur les restes humains transférés au laboratoire de police technique et scientifique à Ecully (Rhône). Une tronçonneuse électrique ensanglantée a depuis été retrouvée dans une poubelle à côté de l'immeuble.
Des perquisitions ont eu lieu mercredi au domicile des parents du suspect et au domicile de cet homme en garde à vue. Les enquêteurs ignorent encore en revanche les conditions de la rencontre entre le suspect et la victime.
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