Saint-Denis : la FIDL "tire la sonnette d'alarme" sur les gardes à vue de "lycéens mineurs"
Le premier syndicat lycéen a publié mercredi un communiqué pour dénoncer la prolongation des gardes à vue des élèves mineurs, soupçonnés d'avoir pris part aux violences commises la veille au lycée Suger (Seine-Saint-Denis).
Au lendemain des violences commises devant le lycée Suger à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), la Fédération indépendante et démocratique lycéenne (FIDL), "tire la sonnette d'alarme sur la mise en garde à vue de lycéens mineurs depuis plus de 24h".
Dans un communiqué, le syndicat lycéen a réclamé, mercredi 8 mars, "leur libération immédiate", car "il apparaît clairement que la majorité d'entre eux n'aurait pas pris part aux actes de violences".
Fumigènes et jets de projectiles
Les gardes à vue de 54 jeunes ont été prolongées. Lors des incidents, des fumigènes avaient notamment été lancés dans l'enceinte du lycée Suger, qui avait dû être évacué. Des policiers avaient ensuite été la cible de jets de projectiles.
La FIDL "condamne fermement les violences qui ont éclaté hier (mardi 7 mars)", mais le syndicat "appelle à ne pas faire d'amalgames entre les casseurs et ceux qui souhaitent se mobiliser pacifiquement ou simplement se rendre en cours".
Le syndicat souhaite également "un véritable débat de fond pour améliorer les relations entre la police et la population", évoquant "une réelle défiance entre les jeunes et les forces de l'ordre qui conduit à la violence."
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