Saint-Nazaire : mise en examen de l'homme soupçonné d'avoir tué une femme lundi

Une femme de 35 ans a été tuée par arme à feu à Saint-Nazaire lundi matin. Le suspect "reconnaît être l'auteur du tir, tout en précisant que celui-ci aurait été accidentel", précise le procureur de la République de Nantes.
Article rédigé par franceinfo - Avec France Bleu Loire Océan
Radio France
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Temps de lecture : 1 min
Le drame s'est déroulé dan s la matinée du lundi 22 juillet dans un immeuble du quartier Méan de Saint-Nazaire. (HÉLÈNE ROUSSEL / RADIO FRANCE)

L'homme soupçonné d'avoir tué une femme lundi 22 juillet  à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) a été mis en examen pour "meurtre sur conjoint" et placé en détention provisoire, a appris France Bleu Loire Océan auprès du parquet.

Dans la nuit de dimanche à lundi, les pompiers ont été appelés par un jeune homme leur indiquant avoir tiré sur une femme. Malgré l'intervention des secours, cette femme de 35 ans est décédée dans un appartement d'un bâtiment de plusieurs étages. L'homme de 24 ans, qui avait contacté les pompiers, a été interpellé sur les lieux, il était alcoolisé au moment de son arrestation, et a été placé en garde à vue.

Dans un communiqué que s'est procuré France Bleu Loire Océan, le procureur de la République de Nantes, Renaud Gaudeul, affirme que le suspect "reconnaît être l'auteur du tir, tout en précisant que celui-ci aurait été accidentel".

Une condamnation pour violences et stupéfiants

Le suspect est connu des services de police et de la justice pour des faits notamment de violences volontaires. Il vit chez sa grand-mère, dans l'appartement où a été commis le meurtre. Les policiers y ont saisi trois armes, dont deux armes à feu. Le grand-père de cet homme, décédé, était chasseur. Le jeune homme a été mis en examen également pour détention d'arme de catégorie B et violation d'une interdiction de détenir une arme après une condamnation en 2021 pour violences sur personnes dépositaires de l'autorité publique et usage de stupéfiants.

La victime, touchée au niveau du thorax, était connue des associations de sans-abri, selon France Bleu Loire Océan. On ne connaît pas encore les liens avec le suspect. "Il appartiendra au magistrat instructeur de le préciser", indique le parquet.

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