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Seine-Saint-Denis. Attaque d'un convoi de fourgons blindés, un malfaiteur blessé

Des échanges de tirs ont eu lieu entre les convoyeurs et les braqueurs, à Aubervilliers. 

Article rédigé par franceinfo
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L'attaque du fourgon de la société Loomis s'est déroulée vers 5 heures du matin, vendredi 19 octobre. Les malfaiteurs n'auraient pas réussi à repartir avec le butin. (FRANCE 2 )

FAITS DIVERS – Nouvelle attaque d'un convoi de fourgons blindés en Seine-Saint-Denis. Plusieurs malfaiteurs ont tenté de braquer un des véhicules de la société de transport de fonds Loomis, vendredi 19 octobre vers 5 heures du matin, rue Marcel-Carné à Aubervilliers. Un homme a été interpellé peu après, d'après l'AFP. 

Un fourgon blindé attaqué à Aubervilliers ( France 2)

Des camions utilisés pour bloquer le convoi

L'attaque s'est déroulée sous l'autoroute A86, à 200 mètres de l'entrée de l'entreprise, selon le journaliste de France 2 Nicolas Bertrand, présent sur place. Les braqueurs ont bloqué la route à l'aide de camions lors de l'attaque et des armes de type kalachnikov ont été retrouvées sur le site.

 

 

Les malfaiteurs ont utilisé deux véhicules de 19 tonnes pour bloquer le convoi en le prenant en tenaille, selon un homme qui travaillait dans la déchetterie vendredi matin. "On a entendu des détonations, des coups de feu. On est sortis et on a vu un véhicule de police les pourchasser. Un hélicoptère est arrivé très vite", a raconté le témoin à l'AFP.

Un des braqueurs serait blessé

L'un des employés de Loomis aurait riposté pendant l'attaque en utilisant son arme, blessant l'un des braqueurs. 

Au moins deux chargeurs de kalachnikov vides ont été retrouvés sur place. Une arme de ce type, "peut-être en lien avec le braquage", a été découverte sur l'autoroute A1 toute proche, selon une source policière citée par l'AFP.

Loomis déjà visé par une attaque le 1er octobre

Les malfaiteurs auraient pris la fuite sans emporter de butin. Ils sont activement recherchés par la police. Un hélicoptère survole les lieux afin de retrouver les fugitifs, tandis que six fourgons de policiers sont postés sur la zone, qui a été fermée. Le préfet de la Seine-Saint-Denis, Christian Lambert, était sur place vendredi matin. La Brigade de répression du banditisme est saisie de l'enquête.

Un véhicule banalisé de la société Loomis avait déjà été victime d'un braquage le 1er octobre à Aubervilliers. Les malfaiteurs avaient pris la fuite avec un butin dont le montant n'a pas été précisé.

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