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Série de braquages à l'arme lourde à Marseille

Trois personnes munies d'un fusil à pompe ont braqué hier soir un supermarché du XIIIème arrondissement de Marseille. Le dernier d'une longue liste de vols à main armée commis récemment dans la ville, malgré la mise en place il y a quelques semaines par la sécurité publique des Bouches-du-Rhône d'un dispositif de surveillance accrue.
Article rédigé par franceinfo
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Braquer un supermarché à l'arme lourde pour quelques milliers, voire quelques centaines d'euros. Depuis début décembre, Marseille a connu plusieurs hold-up de ce genre. Le dernier date d'hier soir : trois malfaiteurs ont fait irruption à l'heure de la fermeture, peu
avant 21h, dans un supermarché du quartier de Malpassé. Munis de
pistolets automatiques et d'un fusil à pompe, ils ont neutralisé les vigiles du supermarché, tenté en vain de se faire ouvrir le coffre-fort, avant de repartir avec le contenu des trois caisses, soit environ un millier d'euros.

Le matin même, c'était un commerce de hard-discount qui était visé dans le quartier de La Capelette, dans l'est de Marseille. Quatre braqueurs armés notamment d'un kalachnikov sont repartis avec quelques milliers d'euros.

Chaque année, la période des fêtes est l'occasion d'une recrudescence des braquages à Marseille. La sécurité publique des Bouches-du-Rhône a même créé un dispositif de surveillance spécial, baptisé Danton, qui prévoit le déploiement de 200 membres des
forces de l'ordre avec un nombre de patrouilles revu à la hausse devant les
secteurs marchands les plus sensibles. Cette année, ce plan a été activé dès début décembre.

Mais ce qui inquiète particulièrement les forces de l'ordre cette année, c'est l'utilisation de plus en plus courante de l'arme lourde, y compris pour de modestes braquages. "Le recours à la kalachnikov n'est plus réservé aux seuls règlements de
comptes à la marseillaise", note ainsi le représentant régional du syndicat
policier Alliance, David-Olivier Reverdy. Depuis début décembre, le fusil russe a été utilisé dans cinq braquages, chaque fois contre des supermarchés ou des magasins situés dans des surfaces commerciales. Le butin parfois ne dépasse pas quelques centaines d'euros.

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