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SNCF: neuf personnes mises en examen

Neuf mises en examen, cinq mises en détention, et donc quatre remises en liberté avec contrôle judiciaire : c'est le bilan de l'enquête sur les sabotages de voies SNCF du week-end dernier.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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  (Radio France ©RADIO FRANCE/ Catherine Grain)

Parmi les neuf personnes mises en examen, trois le sont précisément pour ces dégradations. Parmi elles, celui qui est présenté comme le leader du groupe, Julien Coupat, un ancien étudiant en sociologie. Les avocats de la défense, qui ont pu prendre connaissance du dossier hier, parlent tous d'un dossier vide.

Les membres de ce groupe, qui s'était baptisé "cellule invisible" selon le procureur de Paris Jean-Claude Marin, avaient été présentées dès mardi par la ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, comme membres d'un groupe anarcho-autonome à l'origine des retards de plus de 160 TGV dans la nuit du 7 au 8 novembre après avoir saboté des caténaires.
Elles sont soupçonnées sur la base d'indices montrant la présence de cinq
d'entre elles à proximité de lieux où des dégradations ont été commises, de
documents à caractère anarchiste, de cartes du réseau ferré ou encore de pinces à forge, mais en l'absence de toute preuve directe, comme des traces d'ADN ou d'empreinte digitale.
Julien Coupat a été mis en examen par le
juge d'instruction antiterroriste Thierry Fragnoli pour avoir dirigé une
structure à vocation terroriste et écroué. Cette incrimination criminelle est passible de 20 ans de réclusion.

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