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Trappes: une revendication en questions

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Trappes: une revendication en questions
Trappes: une revendication en questions Trappes: une revendication en questions (FRANCE 2)
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Le groupe État islamique multiplie les messages de propagande pour continuer d'exister et de faire parler, quitte à revendiquer des attaques sans lien avec les jihadistes. 

Y a-t-il d'autres revendications opportunistes de l'État islamique, celle qui a fait suite à l'attaque de Trappes (Yvelines) de jeudi 23 août mise à part ? Elles sont rares, mais elles existent. En septembre 2017, à l'aéroport de Roissy, une femme affirme qu'une bombe va exploser à bord d'un avion de la British Airways. Daech revendique l'action, mais cette revendication est pour le moins farfelue. Autre cas à Las Vegas (États-Unis) en octobre 2017 : un homme tire dans la foule et tue 58 personnes. Le groupe État islamique revendique l'action quelques heures plus tard, mais selon le FBI, il n'y a aucun lien établi entre le tireur et les jihadistes.

Des cellules dormantes encore présentes

Les jihadistes ont intérêt à revendiquer ces actions d'autant plus que le chef de l'État islamique Al Bagdadhi a diffusé mercredi 22 août un message appelant à frapper pour terroriser en occident, après un an de silence. Cela veut-il dire que Daech est en perte de vitesse ? "De nombreux cadres de ses organes de propagande ont été décimés, explique Jean-Charles Brisard, président du centre d'analyse du terrorisme. Cela veut sans doute dire que cette organisation est en proie à des difficultés internes et qu'elle a besoin de revendiquer des actions à tout prix". Après l'offensive menée en Irak et en Syrie avec le soutien de la coalition internationale, Daech ne contrôle plus que quelques poches dans le désert, mais des cellules dormantes continuent à frapper la population.

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