Cet article date de plus de huit ans.

Après l'attentat de Nice, François Bayrou décide d'armer la police municipale de Pau

Le maire MoDem s'était jusqu'alors montré réticent à une telle mesure. Désormais, il estime qu'"il leur faut pouvoir intervenir sur des situations de risques extrêmes".

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
François Bayrou reçu à l'Elysée après les résultats du Brexit, le 25 juin 2016. (CITIZENSIDE / AFP)

François Bayrou a finalement changé d'avis. Le maire MoDem de Pau (Pyrénées-Atlantiques), a indiqué, vendredi 29 juillet, qu'il avait décidé, à la suite de l'attentat de Nice, d'armer la police municipale de la ville. "J'ai examiné les circonstances du drame de Nice, et avec d'autant plus d'attention que le site du boulevard des Pyrénées, sur lequel a lieu notre feu d'artifice du 14 juillet, et la promenade des Anglais de Nice se ressemblent étonnamment, jusqu'aux palmiers", a déclaré François Bayrou.

"Intervenir sur des situations de risques extrêmes"

"J'ai également examiné le rapport de l'IGPN (Inspection générale de la police nationale) et conclu que ce rapport montrait une chose significative. C'est que dans cette manifestation, les policiers nationaux et municipaux avaient exactement la même mission et avaient le même but d'arrêter le camion meurtrier, a-t-il ajouté. J'ai donc pris la décision d'armer la police municipale pour protéger les populations, notamment lorsqu'un drame comme celui-là, avec un véhicule, se produit", a-t-il précisé.

Encore réticent au mois de mars à armer les policiers municipaux de Pau, François Bayrou a relevé que "les missions de la police municipale étaient jusqu'à maintenant des missions de voisinage, de lutte contre les incivilités, d'intervention dans une rixe ou face à l'alcoolémie sur la voie publique". Mais "avec ce drame de Nice, on a découvert que leurs missions allaient désormais au-delà. Il leur faut pouvoir intervenir sur des situations de risques extrêmes, en liaison bien sûr avec la police nationale", a-t-il estimé.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.