Attentat de Nice : le temps de la discorde entre droite et gauche
Contrairement à l'union nationale qui avait prévalu après les attentats du 13 novembre, cette fois, c'est la polémique qui domine.
Quelle réponse face aux terroristes ? Ce sont des mesures concrètes dont devaient parler les responsables de la droite réunis ce soir, lundi 18 juillet, en bureau national. Mais le ton des responsables de Républicains, on le connaît depuis trois jours et l'attentat de Nice, il est à l'offensive contre le gouvernement et François Hollande. Christian Estrosi dès le 15 juillet n'a cessé de mettre en cause le gouvernement, y compris en répondant à des journalistes de la chaîne américaine CBS.
Attaques jugées indécentes
Une charge à laquelle le gouvernement a décidé de répondre. En privé, les attaques de la droite sont jugées indécentes. Publiquement, François Hollande fait savoir à travers le ministre de l'Intérieur ou le Premier ministre qu'il y a des obligations de dignité et de vérité. Et au PS, ce lundi matin, après la minute de silence, c'est le quart d'heure de règlement de compte avec la droite. Alain Juppé, aujourd'hui en visite en Allemagne et le premier à dire que l'attentat aura pu être évité, voit de la violence dans cette polémique, mais venue du camp d'en face.
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