Attentat de Nice : un homme accusé d'avoir été en relation avec le tueur a été mis en examen et écroué
Il est suspecté d'avoir été en contact avec Mohamed Lahouaiej Bouhlel, le conducteur du camion qui a fait 84 morts le 14 juillet sur la promenade des Anglais.
Un homme de 36 ans a été mis en examen et écroué, lundi 1er août, dans le cadre de l'enquête sur l'attentat de Nice. Hamdi Z. est accusé d'"association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste criminelle" et il a été placé en détention provisoire, précise le parquet de Paris, chargé de l'enquête.
Le suspect était en relation avec Mohamed Lahouaiej Bouhlel "depuis au moins un an" avant l'attentat jihadiste du 14 juillet, selon une source proche de l'enquête. Il apparaît également sur un selfie pris quelques jours avant l'attentat par le tueur devant le camion lancé sur la foule le soir du 14-Juillet. Les enquêteurs le soupçonnent donc d'avoir pu être au courant du projet d'attentat.
Six personnes mises en examen
Interpellé le 25 juillet à Nice, l'homme a été transféré à Paris avant d'être présenté à un juge antiterroriste. Il s'agit de la sixième mise en examen dans l'enquête sur l'attentat de Nice. Chokri C., Mohamed Oualid G. et Ramzi A. sont poursuivis pour "complicité d'assassinats en bande organisée en relation avec une entreprise terroriste". L'enquête a mis en lumière leur présence aux côtés du tueur dans les jours ayant précédé le carnage, qui a fait 84 morts et des centaines de blessés.
Selon le procureur de la République de Paris, François Molins, Mohamed Lahouaiej Bouhlel avait adressé des SMS à Ramzi A., juste avant la tuerie. Ce dernier est également mis en examen pour "infractions à la législation sur les armes", avec un couple d'Albanais, Artan H. et Enkeledja Z., soupçonnés d'avoir aidé le tueur à obtenir un pistolet. Loin d'être un loup solitaire, Mohamed Lahouaiej Bouhlel semblait avoir "mûri" son projet depuis plusieurs mois et avoir bénéficié de "complicités", d'après François Molins.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.