Attentat de Nice : Mohamed Lahouaiej Bouhlel "a bénéficié de complicités"

France Télévisions
Publié Mis à jour
Attentat de Nice : retrouvez la conférence de presse du procureur de la République de Paris
Attentat de Nice : retrouvez la conférence de presse du procureur de la République de Paris Attentat de Nice : retrouvez la conférence de presse du procureur de la République de Paris (REUTERS)

Cinq personnes sont toujours interrogées par le juge en vue de leur mise en examen. 

Ce qu'il faut savoir

"Des avancées notables." Le parquet a ouvert une information judiciaire et demande la détention provisoire des cinq suspects, a annoncé François Molins, procureur de la République de Paris, lors d'une conférence de presse une semaine après l'attentat de Nice, qui a fait 84 morts le soir du 14-Juillet. Mohamed Lahouaiej Bouhlel "semble avoir mûri son projet plusieurs mois avant le passage à l'acte", a-t-il ajouté, évoquant des recherches internet et des photos retrouvées dans le téléphone et l'ordinateur du terroriste.  

La prolongation de l'état d'urgence définitivement adoptée. Après l'Assemblée nationale, le Sénat a voté la prolongation de l'état d'urgence pour six mois, jusqu'à fin janvier 2017. Il s'agit de la quatrième prolongation de l'état d'urgence. Elle est assortie de nouvelles mesures antiterroristes.

La police des polices saisies sur le dispositif de sécurité. Le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, a demandé à la police des polices une "évaluation technique du dispositif de sécurité et d'ordre public" mis en place le 14 juillet à Nice. "A aucun moment il n'y a eu mensonge des autorités", a de son côté assuré le préfet des Alpes-Maritimes après la publication par Libération d'une enquête sur "des failles" dans le dispositif de sécurité le soir de l'attentat. Manuel Valls, a jugé "insupportable la remise en cause permanente de la parole de l'Etat, du préfet, des policiers"

Quatre hommes âgés de 22 ans à 40 ans et une femme de 42 ans déférés. Ils ont été déférés devant la justice antiterroriste après leur garde à vue, en vue d'éventuelles mises en examen. Ils intéressent les enquêteurs parce qu'ils ont été en contact avec le tueur ou soupçonnés de lui avoir fourni une arme, un pistolet automatique avec lequel l'homme de 31 ans a tiré sur des policiers à bord du camion lancé sur la foule.