Polémique sur le dispositif policier à Nice : pour Hollande, "c'est la justice" qui doit faire émerger la vérité
Le chef de l'Etat a réagi à la polémique qui oppose Bernard Cazeneuve à une policière municipale responsable de la vidéosurveillance à Nice.
Ce qu'il faut savoir
Les invectives continuent à fuser, lundi 25 juillet, entre la municipalité de Nice et le gouvernement, pris dans une polémique sur le dispositif policier le soir de l'attentat sur la promenade des Anglais. Dimanche, un policière municipale, en charge de la vidéosurveillance pour le 14-Juillet, a accusé le cabinet du ministre de l'Intérieur d'avoir fait pression pour qu'elle modifie son rapport sur le dispositif policier. Christian Estrosi l'a défendue, lundi, tandis que Manuel Valls a dénoncé une "polémique politique".
Passe d'arme par matinales interposées. Sur BFMTV et RMC, Manuel Valls a défendu Bernard Cazeneuve, "un ministre de l'Intérieur formidable". Sur Europe 1, Christian Estrosi a lui comparé l'affaire à celle du Rainbow Warrior et demandé "la vérité".
Un rapport jamais adressé au cabinet de Cazeneuve ? D'après Europe 1 et Metronews, le rapport de la policière n'a jamais été adressé à une commissaire de police qui ne travaille pas directement pour Bernard Cazeneuve.
Il ne peut y avoir de "polémique ou d'affrontement", a réagi François Hollande. "La vérité, la transparence sont essentiels dans une démocratie et c'est la justice qui doit l'établir et personne d'autre", a dit le chef de l'Etat lors d'un discours devant des militaires de l'opération Sentinelle à Vincennes (Val-de-Marne).