La ville de Nice se porte partie civile dans l'enquête sur l'attentat du 14 juillet
L'ancien maire Christian Estrosi, aujourd'hui premier adjoint, estime que le dispositif de sécurité était insuffisant. L'élu des Républicains souhaite avoir accès au dossier de l'instruction.
La ville et la métropole de Nice vont se porter parties civiles dans l'enquête sur l'attentat qui a fait au moins 84 morts, jeudi 14 juillet, sur la promenade des Anglais. Le maire de Nice, Philippe Pradal, et le président de la région Paca, Christian Estrosi, l'ont officialisé dans un communiqué, lundi 18 juillet.
"Avec cette action, la municipalité entend concourir à l'action publique qui permettra d'établir la vérité sur cet odieux attentat", explique le communiqué. Interrogé par Paris-Match dans un article paru le matin même, Christian Estrosi, qui est aussi le premier adjoint de la ville de Nice, annonçait déjà cette procédure et donnait une autre raison : "Cela nous permettra au moins d'avoir accès au dossier."
Depuis l'attentat, l'élu des Républicains multiplie les critiques envers l'exécutif. "Tout n'a pas été fait pour garantir la sécurité de nos concitoyens. Les Français doivent savoir pourquoi", explique Christian Estrosi dans Paris-Match. L'ancien maire de Nice a notamment mis en doute le nombre, avancé par Manuel Valls, de policiers nationaux présents pour encadrer le feu d'artifice au moment où le camion a foncé dans la foule.
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