Procès de l'attentat de Nice : les accusés clament leur innocence
Les accusés ont pris la parole pour la première fois, mardi 6 septembre, au deuxième jour du procès de l'attentat de Nice. Ils ont unanimement condamné l'attaque et se défendent tous d'avoir eu connaissance d'un tel projet.
En toute fin d'audience, mardi 6 septembre, le président de la Cour d'assises spéciale a interrogé pour la première fois les accusés de l'attentat de Nice après avoir longuement énoncé les faits. Un jeune homme de 27 ans, accusé d'avoir vendu une arme à un proche du terroriste, est le premier à s'exprimer. "Je n'étais qu'un intermédiaire, j'étais en contact avec cet homme parce que je lui vendais de la drogue, je ne connaissais pas le terroriste et j'ignorais tout de son projet d'attentat", clame-t-il.
Les victimes perplexes
Un discours semblable à celui de plusieurs autres accusés. L'un d'eux laisse même échapper quelques larmes lorsqu'il explique avoir tout perdu dans cette affaire où il ne connaissait pas l'auteur des faits. "Il y en a, on a envie de leur donner un mouchoir, ils disent qu'ils vivent un calvaire depuis six ans, on aimerait bien leur expliquer ce que l'on vit, nous, depuis six ans", réagit Célia Viale, l'une des victimes présentes sur place. La justice devra trancher sur la sincérité ou non de ces témoignages au cours d'un procès qui devrait durer trois mois.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.