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Vidéo Polémique après l'attentat de Nice : la policière municipale a déposé un signalement auprès de la justice

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Nice : la policière municipale a déposé un signalement auprès du procureur de la République
Nice : la policière municipale a déposé un signalement auprès du procureur de la République Nice : la policière municipale a déposé un signalement auprès du procureur de la République (FRANCE 2)
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Par la voix de son avocat, Sandra Bertin, en charge de la vidéosurveillance à Nice, affirme avoir subi des pressions dans la rédaction de son rapport sur l'attentat et a fourni, lundi, des détails au procureur de la République sur ses accusations.

L'avocat de la policière municipale Sandra Bertin, au cœur de la polémique sur le dispositif de sécurité déployé le 14 juillet sur la promenade des Anglais lors de l'attentat, a annoncé, lundi 25 juillet, avoir déposé un signalement auprès du procureur de Nice. "Nous avons considéré que les faits, témoignages à l'appui, étaient visiblement constitués sur le plan d'infractions pénales pouvant entraîner des poursuites", a déclaré à la presse Me Adrien Verrier, à sa sortie du tribunal.

"Dès lors, nous avons finalisé le signalement avec toutes les pièces justificatives, tous les noms, tous les détails, de manière à faire toute la lumière sur les faits", a-t-il poursuivi, soulignant que ce signalement avait été fait sur la base de l'article 40 du code de procédure pénale, qui enjoint à tout fonctionnaire de signaler "sans délai" tout crime ou délit dont il acquerrait la connaissance.

"Le procureur dispose de tous les noms"

"Le procureur dispose de tous les noms et tous les faits relatés et qui ressortent des déclarations de Sandra Bertin et de toutes les personnes qui étaient autour d'elle et qui ont assiste à cette conversation et à cette pression, qui a duré environ une heure le 15 juillet", a-t-il ajouté.

Sandra Bertin, qui dirige le centre de vidéosurveillance de la ville de Nice, accuse notamment un "commissaire de police" envoyé, selon elle, par le ministère de l'Intérieur, et une autre personne disant faire partie du cabinet ministériel, jointe par téléphone, de lui avoir notamment demandé "de faire apparaître sur certains endroits des positions de la police nationale" et de rédiger un rapport "modifiable".

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