Attentats du 13 novembre : le départ des avocats de Salah Abdeslam ne retardera pas la procédure
Les avocats de Salah Abdeslam ont renoncé à défendre leur client, muré dans le silence. Une décision qui lui a été signifiée jeudi 6 octobre.
Maître Frank Berton et son confrère belge Sven Mary jettent l'éponge. Les deux ténors n'assureront plus la défense du seul survivant des commandos terroristes du 13 novembre 2015, incarcéré à Fleury-Mérogis. Mais le départ des avocats ne retardera pas la procédure, car "l'enquête sur les attentats ne repose pas uniquement sur les déclarations de Salah Abdeslam", assure Dominique Verdeilhan, en direct du Palais de justice de Paris, qui assure que les juges ont déjà beaucoup d'éléments dans leurs dossiers.
Droit au silence
D'autre part, si elle est recommandée, la présence d'un avocat n'est pas obligatoire au stade de l'instruction. "En revanche, los du procès, la présence d'un avocat est obligatoire", poursuit le journaliste, qui explique qu'un commis d'office peut être assigné au prévenu. Pour l'heure, Salah Abdeslam invoque son droit au silence. Une prérogative prévue par le Code de procédure pénale.
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