Belgique : ouverture du procès des attentats de Bruxelles
Le 22 mars 2016, des attentats en Belgique faisaient 32 morts et plus de 300 blessés dans le métro et à l'aéroport de Bruxelles. Le procès de ces attentats s’est ouvert lundi 12 septembre. Parmi les dix accusés, se trouve Salah Abdeslam, qui refuse de comparaître.
Le 22 mars 2016, en quelques minutes, Bruxelles (Belgique) a basculé dans l’horreur. Deux bombes ont explosé à l’aéroport et une troisième dans le métro, au sein du quartier européen. Avec 32 morts et plus de 300 blessés, le pays a vécu le pire drame de son histoire. Gaëtan Meuleman est l’un des premiers sauveteurs à s’être rendu sur les lieux de l’attentat. Il est devenu l’un des porte-voix de centaines de victimes. Il attendait le procès, qui s’est ouvert lundi 12 septembre, avec impatience. "C’est un chapitre qui doit à un moment donné se terminer et pouvoir faire le deuil", estime le porte-parole du collectif Life4Brussels.
Un procès hors norme
Il y a six ans, les enquêteurs ont rapidement identifié les kamikazes et fait le rapprochement avec la cellule djihadiste qui avait frappé Paris. Dix personnes seront jugées sur le banc des accusés. Six d’entre elles ont déjà été jugées au procès français en juin dernier, dont Salah Abdeslam. Celui-ci a refusé de rester à l’audience lundi, car il dénonce le fait d’être enfermé dans des box individuels. Quelques mois après la France, la Belgique entreprend un procès hors norme, qui aura lieu dans l’ancien siège de l’Otan. Près d’un millier de personnes se sont constituées partie civile.
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