La justice refuse de suspendre la vidéosurveillance 24h/24 dans la cellule de Salah Abdeslam
L'avocat de Salah Abdeslam avait demandé la suspension de la vidéosurveillance de son client en prison, qu'il affirmait être illégale.
Le tribunal administratif de Versailles (Yvelines) a rejeté, vendredi 15 juillet, la demande de l'avocat de Salah Abdeslam de suspendre la vidéosurveillance de son client en prison, qu'il considérait comme illégale. Le juge des référés a estimé qu'il n'y avait aucune urgence à mettre fin à ce régime. "Salah Abdeslam n'étant pas en situation de faire valoir l'existence 'd'une atteinte grave et manifestement illégale' au droit au respect de sa vie privée", a-t-il indiqué.
Dans un communiqué, le tribunal évoque également "la nécessité de prendre des mesures exceptionnelles dans le contexte traumatique que vit actuellement la France". Le représentant du ministère de la Justice avait demandé le rejet de cette requête déposée en référé-liberté, estimant notamment qu'elle n'avait aucun caractère d'urgence exceptionnelle.
Depuis sa remise à la France par les autorités belges, le 27 avril dernier, Salah Abdeslam – le seul membre des commandos du 13 novembre encore vivant – est placé à l'isolement, sous vidéosurveillance permanente dans la prison de Fleury-Mérogis (Essonne).
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