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Procès des attentats du 13-Novembre : Salah Abdeslam prend la parole et choque les victimes

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Procès du 13 novembre, S. Abdeslam choque les victimes
Procès du 13 novembre, S. Abdeslam choque les victimes Procès du 13 novembre, S. Abdeslam choque les victimes (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - H. Puffeney, G. Michel, E. de Pourquery, O. Cuinat, G. Liaboeuf
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Alors qu'il ne s'était pas encore exprimé sur les faits, Salah Abdeslam a pris la parole mercredi 9 février, se dédouanant de toute responsabilité et affirmant n'avoir "tué personne".

Après 79 jours de procès, Salah Abdeslam s'est enfin exprimé sur les faits, mercredi 9 février. Dès le début de l'audience, il a minimisé son implication dans les attentats, déclarant : "Je n'ai tué personne, je n'ai blessé personne, même pas une égratignure". Le soir des attentats, le 13 novembre 2015, il portait un gilet explosif, qu'il a abandonné dans une poubelle. Il assure avoir renoncé à se faire exploser.

Un "road-trip" vers la Syrie

Cette défense du dernier commando du 13 novembre est irrecevable pour les parties civiles. "On savait déjà qu'il n'avait pas tiré, on savait déjà qu'il n'avait pas explosé, on savait en revanche aussi qu'il avait enfilé cette veste, qu'il avait emmené des kamikazes en toute connaissance de cause tuer des innocents", a commenté maître Didier Seban, l'un des avocats des parties civiles, tandis que maître Méhana Mougou le juge "dans l'esquive sur sa participation aux attentats". Salah Abdeslam a également été interrogé sur sa radicalisation, qui selon lui se serait faite "48 heures avant les attaques". L'été 2015, il était parti en Grèce avec plusieurs djihadistes. Suspecté de vouloir rejoindre la Syrie afin de préparer les attentats en France, il a démenti et affirmé qu'il s'agissait d'un simple "road-trip".

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