Attentats à Paris : les rescapés témoignent des défaillances de la prise en charge
Une commission d'enquête parlementaire invite les rescapés et proches de victimes des attentats à raconter leur calvaire et ce qu'ils considèrent comme des ratés de l'État et de ses services.
Beaucoup de questions et peu de réponses. Si les victimes des attentats de novembre saluent le professionnalisme des policiers du Raid et des services hospitaliers parisiens, elles s'interrogent sur les défaillances, l'impréparation de l'administration qui les a prises en charge. Les députés de la commission d'enquête parlementaire ont ainsi reçu le témoignage de rescapés et proches de victimes. L'une des otages leur a raconté un échange téléphonique avec Police secours : cachée dans le Bataclan, elle tente de donner des informations aux policiers. La personne au téléphone lui demande alors de "parler plus fort", puis explique à l'otage qu'elle est en train "de bloquer la ligne", avant de raccrocher.
Cafouillages et manque d'humanité
Les députés veulent comprendre ce qui n'a pas fonctionné. Les victimes racontent les carences et cafouillages de l'information aux familles, et la froideur des employés de l'Institut médico-légal. Les rescapés entendus ont exprimé leurs griefs aux députés, et l'incompréhension du débat politique actuel, notamment sur la question de la déchéance de nationalité.
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