Attentats du 13 novembre : une victime mutilée va entamer une grève de la faim pour obtenir le statut d'invalide
La maison départementale des personnes handicapées de Seine-Saint-Denis, département où il est domicilié, lui a déjà refusé deux fois sa carte d’invalidité, censée prouver sa situation de handicap, indique "Le Parisien".
Djamel C. était à La Belle Equipe le soir du 13 novembre, lorsque le commando terroriste a tiré sur la foule. L'homme de 36 ans a perdu sa jambe ce soir-là, après avoir été touché par trois balles. Dans les pages du Parisien, cette victime des attentats a annoncé sa volonté d'entamer une grève de la faim à compter du 4 juillet, pour protester contre le fait qu'on lui refuse le statut d'invalide.
La maison départementale des personnes handicapées de Seine-Saint-Denis, département où il vit, lui a déjà refusé deux fois sa carte d’invalidité, censée prouver sa situation de handicap. Le Parisien a interrogé la secrétaire d'Etat chargée de l'Aide aux victimes, Juliette Méadel, sur le cas de la victime. Cette dernière a assuré que la situation était réglée, mais Djamel a reçu un courrier quelques jours plus tard, indiquant que cette carte d'invalidité lui était à nouveau refusée.
"C'est insupportable, on nous balade. Si l'Etat n'est pas capable de régler nos problèmes, ce n'est pas la peine de nommer quelqu'un qui fait semblant de s'intéresser à nous, s'insurge Djamel. On n'a pas besoin de visites de ministres. On veut que les dossiers avancent. Je ne veux plus avoir affaire avec ce secrétariat d'Etat."
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