"Nous ne pourrons pas vaincre Daech avec des paroles", lance Angela Merkel à l'Elysée
La chancelière allemande est en visite en France, pour évoquer notamment la coalition contre l'Etat islamique en Syrie.
Ce qu'il faut savoir
La chancelière allemande, Angela Merkel, est en visite à Paris, mercredi 25 novembre, et s'exprime aux côtés de François Hollande à l'Elysée, avant un dîner. Au menu, notamment, le projet d'une large coalition pour frapper l'Etat islamique en Syrie. L'Allemagne a annoncé, mercredi, qu'elle appuierait la France au Mali en y envoyant 650 soldats. A son arrivée, Angela Merkel a d'abord rendu hommage aux victimes des attentats de Paris et Saint-Denis, place de la République.
Avec Angela Merkel et François Hollande, recueillement en hommage aux victimes, place de la République. pic.twitter.com/5dbNKiZVfB
— Anne Hidalgo (@Anne_Hidalgo) November 25, 2015
Les parlementaires votent la poursuite des frappes en Syrie. Les députés les ont approuvées à 515 voix, contre 4 "non" et 10 abstentions. Au Sénat, personne n'a voté contre. La France frappe l'Etat islamique en Syrie depuis le 27 septembre. Mardi soir, l'aviation française a visé un centre de commandement et d'entraînement du groupe jihadiste à Tal Afar, en Irak.
François Hollande poursuit son marathon diplomatique. Le dîner avec Angela Merkel fait suite aux rencontres du chef de l'Etat avec le Premier ministre britannique, David Cameron, lundi, et le président américain, Barack Obama, mardi. François Hollande rencontrera, jeudi, le président russe, Vladimir Poutine.
Un pas vers un état-major commun contre l'EI ? La Russie serait prête à "constituer un état-major commun" contre le groupe Etat islamique incluant notamment les Etats-Unis, la France et la Turquie, a déclaré mercredi l'ambassadeur de Russie à Paris.
Tensions entre la Turquie et la Russie. La Turquie a abattu, mardi, un avion militaire russe qui avait, selon Ankara, violé son espace aérien à sa frontière avec la Syrie. Un des deux pilotes, qui a survécu, a affirmé ne pas avoir reçu d'appels de sommation et ne pas être sorti du territoire syrien. En réponse, l'armée turque a rendus publics des enregistrements qu'elle présente comme les avertissements lancés aux pilotes.