Attentats du 13-Novembre : "C’est essentiel pour la reconstruction des victimes que d’essayer de comprendre"
Pour la troisième fois, à partir de lundi, les juges reçoivent les rescapés et les proches des victimes des attentats du 13 novembre 2015 à Paris et Saint-Denis.
Des centaines de parties civiles des attentats du 13 novembre 2015 à Paris et Saint-Denis sont reçues, à partir de lundi 9 juillet, par les juges d'instruction. Les rendez-vous sont prévus à l'École militaire de Paris lundi, mardi et jeudi. Le premier juge d'instruction en charge du dossier, Christophe Teissier, avait promis de tenir régulièrement informées les victimes et leurs familles. Près de 2 000 parties civiles du dossier ont donc été une nouvelle fois convoquées, pour ces rendez-vous répartis sur trois après-midi.
Le troisième rendez-vous pour les victimes et les proches
Au programme, un exposé du juge d'instruction et des réponses aux interrogations des rescapés et des proches des victimes. Il va être question des dernières avancées de l'enquête et du calendrier jusqu'au procès
C’est un moment important pour beaucoup, notamment Philippe Duperron, le président de l'association 13Onze15, Fraternité et vérité, père d'un fils décédé au Bataclan. "C’est pour nous, l’occasion d’avoir une information sur l’avancement de la procédure. La recherche de la vérité est l’un des buts que poursuit notre association, explique-t-il. Et c’est essentiel pour la reconstruction des victimes que d’essayer de comprendre et d’obtenir le maximum d’informations sur ce qui s’est passé et la manière dont cela s’est passé."
Lors de cette troisième rencontre, il devrait être question des derniers mis en examen, désormais 11 dans ce dossier. La récente audition et la revendication du principal d'entre eux, seul survivant des commandos, Salah Abdeslam sera abordée, ainsi que le calendrier à venir et la perspective d'un procès pour 2020.
Quelques pistes restent encore à explorer, notamment l'origine des armes, même si certaines questions sur les préparatifs, au sein du groupe terroriste État islamique, resteront vraisemblablement sans réponses, les commanditaires étant désormais présumés morts en Syrie.
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