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Salah Abdeslam, hospitalisé pour une crise d'appendicite, a été transféré à la Pitié-Salpêtrière

L'homme de 28 ans avait d'abord été conduit avec le concours du GIGN vers le centre hospitalier de Corbeil-Essonnes, à une quinzaine de kilomètres de la prison de Fleury-Mérogis.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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La photo de Salah Abdeslam qui a été diffusée par la police, après les attentats du 13 novembre 2015. (DSK / POLICE NATIONALE / AFP)

Salah Abdeslam, seul membre encore en vie des commandos jihadistes du 13 novembre 2015, a été extrait mardi 19 juin de sa cellule de Fleury-Mérogis (Essonne), sous haute sécurité, pour être hospitalisé en raison d'une crise d'appendicite. L'homme de 28 ans a été transféré avec le concours du GIGN vers le centre hospitalier sud-francilien de Corbeil-Essonnes, à une quinzaine de kilomètres de la prison, a indiqué à l'AFP la Direction de l'administration pénitentiaire (DAP), confirmant une information du Parisien.

Il a ensuite été transféré à l'hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière, a appris franceinfo auprès de l'administration pénitentiaire. Il doit être accueilli dans une unité hospitalière sécurisée interrégionale, sorte d'hôpital prison sous la surveillance constante du personnel pénitentiaire et de la police. Ce type d'unité accueille les détenus hospitalisés plus de 48 heures. Salah Abdeslam va y rester le temps de sa convalescence.

Un important dispositif de sécurité

Un important dispositif de sécurité a été déployé aux abords et à l'intérieur de l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière.

Un important dispositif de sécurité avait également été mis en place aux abords du centre hospitalier Sud Francilien de Corbeil-Essonnes, selon l'envoyé spécial de franceinfo sur place. Six fourgons de CRS avaient été positionnés devant l'hôpital. Par ailleurs, un homme armé était posté sur le toit du bâtiment des urgences. Le personnel a aussi été filtré par des CRS lourdement armés et cagoulés.

Incarcéré à l'isolement complet

Incarcéré à Fleury-Mérogis à l'isolement complet, Salah Abdeslam est le seul membre encore en vie des commandos qui ont fait 130 morts le 13 novembre 2015 à Paris et Saint-Denis. C'est un suspect-clé dans l'enquête sur ces attentats, les pires jamais commis sur le sol français, revendiqués par le groupe Etat islamique.

En Belgique, lui et son complice Sofiane Ayari, un jihadiste tunisien de 24 ans, ont été condamnés en avril à 20 ans de prison pour leur participation à une fusillade avec des policiers survenue à Bruxelles, trois jours avant leur interpellation dans le quartier de Molenbeek.

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