Paris-Bruxelles : une nébuleuse jihadiste
Retour sur les principaux acteurs de cette filière, leur rôle et les personnes qui restent activement recherchés.
Leur réseau est tentaculaire. Une équipe de tueurs belges et français aux ramifications complexes a été constituée pour frapper l'Europe. En quatre mois, plus de 160 morts sont à déplorer avec les différents attentats.
Tout a commencé dans la soirée du 13 novembre 2015. Paris est attaqué. Abdelhamid Abbaoud se trouve au centre de ces attaques parisiennes. À 28 ans, il est bien connu des services de police. Parti en Syrie en 2013, il apparait comme l'organisateur des attentats, en contact tout d'abord avec "l'équipe" du Stade de France puis celle du Bataclan.
13 membres sont morts dont 11 kamikazes
Les "équipes" du Bataclan, du Stade de France et Abdelhamid Abbaoud ont comme point commun la Syrie, où ils se sont vraisemblablement rencontrés. Plusieurs jours après les attentats, tous les terroristes présents à Paris sont morts sauf Salah Abdeslam, vieille connaissance d'Abbaoud, un personnage central et énigmatique.
Autre personnage, Mohamed Abrini qui est un ami d'enfance de Salah Abdeslam. Ils ont effectué le trajet ensemble la veille des attentats. Toujours vivant Abrini est activement recherché. Le 18 mars, l'enquête connaît une brusque accélération avec l'arrestation de Salah Abdeslam à Molenbeek en Belgique. Pendant quatre mois, il est resté à Bruxelles avec la base arrière des attentats de Paris, dont Najim Laachraoui et les frères Bakraoui qui auront un rôle central dans les attentats de Bruxelles du 22 mars.
En tout, 13 membres du réseau sont morts, dont 11 kamikazes. Les autres ont été tués par la police. Deux ou trois sont en prison et deux ou trois sont dans la nature à l'heure qu'il est.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.